La nutrition joue un rôle essentiel pour la santé. Manger de façon équilibrée permet le bon fonctionnement du système immunitaire et peut aider à combattre les infections.
L'alimentation équilibrée permets bien souvent de maintenir un poids idéal pour la santé et ainsi à réduire les risques de maladies comme les maladies cardiovasculaires ou le diabète.
Être séropositif ne veut pas dire que vous devrez changer toute votre alimentation mais faire un peu plus attention à ce que vous mettez dans votre assiette.
Si votre alimentation est équilibrée, elle devrait pouvoir répondre à tous vos besoins nutritionnels.
Les personnes vivant avec le VIH n'ont pas plus besoin que les autres de prendre des compléments alimentaires spéciaux. Attention aux effets de mode et au marketing ! D'autant que certains compléments alimentaires peuvent être dangereux et empêcher les médicaments anti-VIH de fonctionner correctement.
Si vous vous sentez fatigués et que vous pensez avoir une carence, le mieux reste d'en parler avec votre médecin qui vous proposera de faire un bilan pour voir ce qui ne va pas.
Evitez l'auto-médication.
Quand on prend certains médicaments anti-VIH ou anti-hépatite, certains aliments doivent être consommés avec modération :
- Jus de pamplemousse : susceptible d’augmenter la concentration sanguine des médicaments anti-VIH (risque de surdosage).
- Gélules à base d’ail : peuvent avoir un effet avec certains inhibiteurs de protéase. L’ail dans les aliments n’a pas cet effet.
- Millepertuis (plante médicinale utilisée contre l’anxiété et la dépression) avec les inhibiteurs de protéase ou des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI)
- Préparations à base de plantes, telles que l’huile de bourrache, la déhydro-épiandrostérone ou DHEA, le ginkgo, la réglisse, le Chardon-Marie et la valériane.
- Patate douce et la plante sutherlandia (Baguenaudier d'Éthiopie) avec les inhibiteurs de protéase et les INNTI.
Aujourd'hui, le risque de diabète associé au VIH est proche de celui de la population générale.
Non, les traitements antirétroviraux ne rendent pas diabétique mais certains médicaments peuvent perturber le calcul de la glycémie.
Si vous avez un doute sur votre traitement, nous vous conseillons d'en parler avec votre médecin.
Le traitement et le suivi sont identiques que pour la population générale :
- Prise en charge hygiénodiététique : activité physique et alimentation
- Traitement oral et/ou injectable