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03.12.2015

Comité des familles et FTCR ensemble pour une action de prévention VIH/Sida à Marseille

Sandra : Nous parlons de la journée mondiale de lutte contre le sida, plus précisément de notre action commune avec la FTCR (Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives) à Marseille, vendredi 11 décembre. Je vais y aller avec un membre du Comité des familles. Qu’est-ce qu’on va faire là-bas ? D’abord, pourquoi Marseille ? Il y a des choses que vous faites à Marseille, notamment la distribution de votre brochure passeport. Est-ce que tu peux raconter comment ça se passe et pourquoi Marseille est un endroit stratégique ?

Mohamed Bhar : C’est la deuxième ville de France, il y a beaucoup de migrants à Marseille. Il y a une forte communauté maghrebine et migrante en général. Notre action, je dois bien le préciser, ne s’adresse pas uniquement aux Tunisiens. On s’adresse à tous les migrants. C’est pour cela que nous éditons des brochures. On a édité le fameux passeport qui est une sorte de guide. On l’a appelé aussi “l’indispensable pour les voyageurs immigrés maghrebins”. Donc les personnes qui voyagent au Maghreb. On a des adresses et téléphones utiles. On a des documents indispensables etc. On a une grande partie sur la santé, les IST, le Sida, et l’accès aux soins et aux droits. On distribuait à hauteur de 60 000 mais vu les baisses des subventions, on distribue autour de 20 000, partout en France et à Marseille aussi on distribue autour de 10 000 à peu près.

Sandra : Et donc vous allez au port, c’est ça ?

Mohamed Bhar : Voilà. On était au port pendant les 3 mois d’été. Juillet-août-septembre. Au départ et à l’arrivée des migrants qui vont passer leurs vacances au Maghreb. On distribue aussi autour du 1er décembre. C’est pour cela qu’on va distribuer à partir de demain jusqu’à la fin du mois.

Sandra : Donc vendredi aussi, je vais voir la distribution de ces fameux passeports.

Mohamed Bhar : Distribution dans des marchés où il y a la population migrante, dans des commerces, dans des associations socioculturelles, etc. Et donc vendredi 11 on va s’adresser à ce groupe, à un groupe de migrants qui viennent pour des séances sociolinguistiques. On va s’adresser à ce groupe et on va mener notre action ce vendredi 11 décembre.

Sandra : Pourquoi avoir choisi de faire venir un membre du Comité des familles qui va témoigner ?

Mohamed Bhar : C’est très important parce que les gens vont voir une personne comme eux, qui parle comme eux, qui respire comme eux et qui est concerné. C’est pour casser un peu les frontières et les mythes. Ce n’est pas une question qui vient d’un autre monde mais c’est quelque chose qui existe et qu’on doit connaitre. Ca crée un échange et ça peut casser les tabous, les idées préconçues aussi.

Sandra : Il y a quoi comme idées préconçues ?

Mohamed Bhar : Un malade du VIH peut être traité normalement, il peut vivre quasi normalement et donc il ne faut pas donc avoir peur et il ne faut pas avoir des fausses idées. Parfois on a des fausses idées qui circulent et qui sont fausses. Un malade, ce n’est pas quelqu’un qui est dans un lit et qui ne bouge pas. Non, c’est quelqu’un qui travaille, etc. C’est quelqu’un qui peut être aussi touché par les discriminations comme un immigré par exemple. Là-dedans, il faut que la personne soit consciente de ce qu’il va rencontrer, écouter, etc.

Sandra : Là, je m’avance un peu mais ce ne sera pas la seule action qu’on fera ensemble. On a d’autres projets, est-ce que tu peux en parler ?

Mohamed Bhar : Oui, parce que, par exemple on peut solliciter dans l’avenir, pour le passeport 2016, demander l’avis d’abord du Comité des familles. Le Comité des familles peut participer à la constitution, à la conception, nous donner des idées pour que ce soit plus efficace. Il y a cette ouverture pour travailler, pour mener des actions ensemble. On a une action ensemble c’est le méga couscous.

Sandra : Voilà, on va essayer de refaire. On avait organisé un méga couscous en 2010, c’était super ! Il y avait 600 personnes, un couscous pour 600 personnes. Il y avait des personnes qui ont témoigné ce jour-là, et puis il y avait un concert après de Youssoupha avec DJ Kore, c’était juste extra.

Mohamed Bhar : On va essayer de remettre ça. On a de super couscousman (rires).

Transcription : Sandra JEAN-PIERRE

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