Sandra : Au Comité des familles j’ai reçu un appel d’une femme qui m’a dit ceci en fait. Elle est séropositive, elle a eu un rapport avec un homme, un rapport sexuel avec un homme séronégatif. Au départ il ne voulait pas mettre le préservatif parce que voilà, confiance c’est bon, hein. Après avoir insisté quand même et bien elle a réussi à faire porter le préservatif à ce monsieur et en fait pendant le rapport, le préservatif a glissé donc du coup-là elle est en panique, elle se demande si elle l’a contaminé, elle se demande si elle doit dire à ce monsieur qu’elle est séropositive. C’est une relation sans lendemain comme ça, ils ne sont pas censés se revoir surtout que lui est en Afrique et elle en France. Elle se demande si elle doit lui annoncer et si elle lui dit, est-ce qu’il va tout raconter après. Voilà, elle est dans ce genre de questions. Et elle a une charge virale indétectable, etc…Toi Yann, qu’est-ce que tu pourrais conseiller à cette personne ?
Yann : Alors moi l’avantage que j’ai, c’est que je dis beaucoup de bêtises vu que je dis tout de suite ce que je pense. Ne dis rien mademoiselle, ne dis rien, cet homme a fait l’amour avec toi, vous étiez tous les deux, le préservatif a craqué, je crois.
Sandra : Oui enfin il a glissé c’est ce qu’elle m’a dit.
Yann : Voilà ben ce sont des petits accidents. Et puis comme tu le sais si tu nous entends, une charge virale indétectable, un traitement bien pris, pas d’MST, le rapport peut être fait sans préservatif car tu n’es plus contaminante.
Sandra : Ben moi, ce que j’avais répondu à cette dame, c’était vous pouvez lui dire, si vraiment ça vous tracasse, d’aller faire le test et puis vous lui dites aussi ben écoute moi je vais faire le test, parce que voilà le préservatif a glissé donc peut être que tu avais quelque chose, et donc je vais faire le test et puis voilà on se dit rien quoi.
Yann : C’est vrai, c’est une technique, qui n’est pas 100 % je dirais honnête parce qu’elle a la connaissance de son statut, mais c’est une bonne technique, en tout cas pour amener son conjoint ou la personne à aller faire le test. Donc je valide.
Sandra : Oui ! Voilà, parce qu’auparavant, il avait eu des relations en fait, sans préservatif, si ça se trouve ce monsieur a une IST, ou a le VIH et il ne sait pas, pas encore.
Yann : Alors le problème, voilà, c’est que si jamais il a une séropositivité, un test positif, il va penser que c’est elle.
Sandra : Après elle peut dire que non.
Yann : Après historiquement, on arrive à voir à peu près le temps de contamination par rapport à l’avancée, pas de la maladie je dirais, mais des symptômes ou du nombre de T4 ou de la charge virale.
Transcription : Joëlle Hist
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