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02.10.2014

Elisabeth Polard et Nicolas Terrail craignent «une dégradation du service pharmaceutique»

Sandra: Bonjour Nicolas, bienvenu à l’émission de radio Vivre avec le VIH, est-ce que vous pouvez vous présenter aux auditeurs?

Nicolas: Nicolas je suis pharmacien hospitalier au CHU de Montpelier où je suis en charge des médicaments pour les patients non hospitalisés et aux personnes vivant avec le VIH notamment, pour tout le CHU et je m’en occupe depuis 15 ans donc une certaine expérience de la dispensation des antirétroviraux.

Sandra: Une petite question pour vous deux, il y a Elisabeth Polard qui est pharmacienne comme vous. Est-ce qu’aujourd’hui, j’ai entendu l’info, c’est la femme de l’ombre qui me l’a dit, elle se reconnaîtra, il y a une grève des professions libérales et les pharmaciens font partie de cette grève parce qu’il y a des médicaments qui vont être mis en libre service. On pourra se servir comme ça dans les grandes surfaces, alors est-ce que vous participez à la grève?

Nicolas: Pour ma part on ne participe pas à la grève parce qu’on n’est pas une profession libérale mais on va participer à la manifestation cette après-midi. Je pense que nous avons besoin du soutien de toute la profession donc on ne va pas faire grève on a déjà suffisamment de problèmes ce matin avec les inondations.

Sandra: Oui c’est vrai, comment ça va? J’ai vu les images c’est catastrophique !

Nicolas: C’est assez catastrophique donc on ne va pas en rajouter. En revanche, on va se joindre à la manifestation cet après-midi parce que là je pense que tous les représentants de la profession, les officinaux, les étudiants en pharmacie, les hospitaliers, les biologistes ont besoin de monter qu’on est solidaire. D’une part pour éviter qu’il y ait trop de médicaments qui passe en OTC c’est-à-dire en disponibilité directe avec le patient dans les grandes surfaces, et contre l’ouverture du capital aux pharmacies d’officines pour que l’on ait pas des chaines de supermarché comme en Angleterre ou dans les pays anglo-saxons. On a tous peur d’une dégradation du service pharmaceutique aux patients parce qu’en fait c’est toujours le but de la grande distribution. Tout d’abord, faire un appel d’air en baissant les prix puis ensuite en les remontant, vous pouvez le constater tous les jours avec l’essence, ce n’est pas forcement les stations des grandes surfaces qui sont les moins chères. Une fois qu’ils ont monopolisé le marché ils ont tout à loisir de remonter les prix. Puis si vous pouvez faire un petit tour dans les pharmacies dans les grandes surfaces vous verrez que ce n’est pas les moins chers! Donc je suis solidaire avec le mouvement.

Sandra: Et vous Élisabeth?

Élisabeth Polard: Je n’ai pas grand-chose à rajouter je pense que Nicolas a bien résumé la situation. Il y a un réel service pour les pharmaciens d’officines c’est le dernier rempart à la délivrance du médicament pour donner les conseils de bonne utilisation. On ne cesse pas de parler d’iatrogénie médicamenteuse, on ne sait pas ce qui se passe en automédication. Évidement ça va faire baisser les coûts mais s’il y a des effets indésirables à côté je pense que c’est pas très bon non.

Transcription : Sandra Jean-Pierre

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