Bonjour,
J’apporte aussi mon témoignage car je suis en cours de traitement par le Sovaldi et le Copegus mg depuis le 30 août 2014. En revanche pour moi les effets secondaires sont très fatigants. Dès le départ j’ai ressenti quotidiennement des maux de tête, des nausées et mon hémoglobine est tombée en chute libre (jusqu’à 8,5 mg/l ). Bien sûr, cela passe avec du Paracétamol du Primpéran et des injections de Neorecormon pour booster la fabrication d’hémoglobine. Sans oublier les « petits » bobos que je faisais en boucle ( Herpés, Zona, Perlèche, période dépressive puis période de masturbation cérébrale, sécheresse cutanée ). La principale cause qui a fini par être mise en avant est un surdosage du Copegus. La posologie a été adaptée pour une personne de 65 kilos alors que j’en fais 53. Comme Yann, je me considère privilégiée de vivre en France et de bénéficier de ce traitement, mais à quel prix ! ! ! En revanche je n’ai jamais pensé l’arrêter car son coût très élevé et son efficacité valent bien de mettre sa vie quelques mois entre parenthèses. Pour toutes les personnes qui connaissent ses aléas, accrochez-vous il en vaut le coup. Isabelle.
Yann raconte une semaine de traitement hépatite C sans interféron
Hépatite C : une révolution dans la prise en charge de ce virus
Sandra : Merci Isabelle pour ton témoignage, auquel Yann aussi a répondu sur le site comitedesfamilles.net et peut-être qu’il prendra la parole à nouveau la semaine prochaine. Aujourd’hui Yann n’est pas là, c’est un fidèle de l’émission mais là il avait un empêchement. Dimitri, je ne sais pas si l’hépatite C ça te parle ou pas ?
Dimitri : Ca me parle et et puis aussi ça me fait peur parce que j’ai déjà entendu des échos sur l’hépatite C donc je ne sais pas vraiment dans quelles conditions qu’on attrape le virus. Est-ce que c’est comme le VIH ? Je ne sais pas. Franchement ça me parle et j’ai un peu peur quand même.
Sandra : L’hépatite C c’est quelque chose qui passe par le sang. À la base on va dire, ce n’est pas considéré comme une MST (maladie sexuellement transmissible) mais il y a par exemple, et notamment plus, dans la population homosexuelle, quand les rapports sexuels sont traumatisants pour le corps, utiliser des objets par exemple pendant les rapports, il peut avoir saignement et c’est là que l’hépatite C peut passer et c’est pour ça que maintenant on l’inclut dans les MST. Mais à la base, ce n’est pas une maladie sexuellement transmissible donc pas comme le VIH tout à fait. Dans la période où il n’y avait pas encore les seringues en vente libre, les personnes toxicomanes s’échangeaient les seringues et du coup il y avait risque de transmission du VIH et de l’hépatite C.
Transcription : Sandra JEAN-PIERRE
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