Message de JCM
Le traitement guérisseur contre l’hépatite C est au point.
il est donné en France contre les gens vraiment menacés par le stade avancé , c’est à dire que pour les autres, il n’y a pas d’inquiétude à se faire, ils seront délivrés quoiqu’il arrive.
Le prix du traitement baissera , là n’est pas le problème, en revanche il est évident qu’en l’absence d’urgence , le gouvernement français ne va payer le prix demandé par le vendeur .
la question de l’incapacité politique à mettre en oeuvre une action concertée internationale qui satisfasse à la fois l’inventeur du traitement et la santé publique est certes ahurissante.
Pour ce qui est du VIH : à force de dire qu’il ne faut pas donner de faux espoirs aux malades, outre le fait qu’après 30 ans de séropositivité je me considère comme définitivement tiré d’affaire et en bonne forme avec mon VIH, j’ai bien compris que la molécule 3BNC117 actuellement en fin de phase 2 et la thérapie par anticorps est aussi efficace qu’un vaccin.
On ne le crie pas sur les toits et j’attends patiemment l’annonce officielle, mais j’ai bien compris que cette fois c’est la bonne , j’ai déjà pris date sur seroonline pour les quelques lecteurs qui attendent depuis si longtemps. c’est la fin des trithérapies , la fin de Icarre aussi ( puisque dans un proche avenir 1 ou 2 prises par trimestre seront necessaires )
Sandra : Voilà, c’est le message de JCM. Avez-vous entendu parler de cette molécule 3BNC117 ?
Yann : Je ne sais pas, faut que je relise 3 fois ce que je viens d’entendre parce qu’il y a tellement d’annonce. Ca paraissait un peu décousu. Abandonné ICCARRE… non, je ne vois pas pourquoi…
Sandra : Alors ICCARRE il s’agit de l’allègement du traitement, c’est-à-dire permettre au patient de prendre son traitement 4 jours sur 7, 3 jours sur 7, en fonction des T4, de la charge virale dans le corps. Christian, Mohamed, avez-vous entendu parler de ce 3BNC117 ?
Christian : Non. Pas du tout. Au pays, au Cameroun, là d’où je viens, certaines personnes refusent de prendre le médicament parce qu’ils disent que leur thérapie c’est bien manger, matin, midi, soir. Ils ne prennent pas de médicament et puis basta. Moi par exemple, je suis VIH depuis 2007 et ma charge virale est indétectable. Moi, je n’ai pas de problème, je me sens très bien. Est-ce que je devrais commencer à bien manger matin, midi, soir et ne plus prendre de médicament ? C’est une question.
Sandra : C’est vrai qu’une bonne alimentation aide mais le traitement quand on est séropositif est essentiel.
Yann : Indétectable, c’est le but de tout séropositif qui prend un traitement. Je le rappelle, une personne qui est sous traitement, avec une charge virale indétectable depuis 6 mois, qui n’a pas d’IST n’est plus contaminante.
Pascal : Je voulais rajouter un truc. Si on se traite et qu’on ne mange pas, ça ne sert à rien de se traiter. C’est d’abord manger, avoir le minimum pour pouvoir se soigner. J’insiste sur le fait que s’il y en a qui ne mange pas, faut qu’ils nous le disent parce qu’on va jouer pour eux pour qu’ils mangent et qu’ils puissent prendre leur traitement.
Sandra : Je donne quand même quelques infos sur ce traitement, parce que moi aussi je ne connaissais pas et donc j’ai fouillé sur Internet.
Ce traitement appelé pour l’instant 3BNC117 peut lutter contre plus de 80% des quelque 200 souches de VIH qui circulent dans le monde. Cette molécule a été isolée il y a quelques années chez un patient qui avait montré la capacité exceptionnelle de stopper l’infection par le virus.
Une phase d’essai clinique menée auprès de 15 patients
Pour la phase d’essai clinique les chercheurs ont administré une dose du traitement à 15 patients ayant un taux élevé de VIH dans le sang. Six mois plus tard, 14 de ces patients étaient capables de fabriquer des anticorps et de neutraliser un certain nombre de souches du VIH.
Les chercheurs prévoient maintenant de tester la molécule avec d’autres anticorps anti-VIH pour voir si elle peut produire un effet antiviral encore plus fort. Ils vont également procéder à un essai de phase II impliquant des patients passant d’un traitement par antirétroviraux à la nouvelle thérapie.
Un article que j’ai trouvé sur Top santé, publié le 10 mai. Donc lui, JCM, il y croit. Donc faites-vous votre avis.
Yann : On est peut-être juste aux prémices de l’essai quoi. On attendra un petit peu mais c’est encore une avancée.
Sandra : Voilà, c’est une avancée, on suivra cette piste qui semble effectivement très intéressante. Je poursuis avec un autre message, celui de Besly. C’est pour parler du traitement de l’hépatite C. Vous vous souvenez, j’avais lu l’intervention de Marisol Touraine. La bonne nouvelle qu’elle avait annoncé. J’avais intitulé, Marisol Touraine est-elle la Wonder Woman de l’hépatite C. Est-ce que ce ne sont que des paroles ou alors est-ce que c’est vraiment… est-ce qu’elle assure en gros. Et donc Besly a laissé ce message :
Je viens de faire un nouveau bilan, je suis F2 + mais pas F3, cela fait 29 ans en donnant la vie que j’ai été transfusée… Je dis parole, parole. Je suis suivie, je fatigue de + en +, j’ai dû me mettre en préretraite depuis. Mon médecin m’a confirmé qu’il n’y avait toujours pas d’accord pour mon dossier. Alors moi je sature. Je ré dis parole, parole.
Yann : Moi, j’ai appris par Inoussa la semaine dernière qu’effectivement après l’annonce du ministre de la Santé, il avait été confirmé que l’accès pour l’hépatite C était bien ouvert aux 500 000 personnes en France qui attendaient le traitement. Donc c’est lancé. Il n’y a plus de paroles, paroles. Après si cette personne, j’espère qu’elle nous écoute, avait des problèmes pour avoir accès au traitement, je lui conseille de se retourner vers l’association SOS Hépatites. Et n’hésitez pas à changer de médecins si vous voyez que la communication, je ne sais pas ce que tu en penses Mohamed ?
Mohamed : Je voulais dire par rapport à l’hépatite C, c’est bien qu’il y ait eu une avancée, qu’il y ait ce nouveau traitement qui sollicite une prise un peu plus légère. On ne sait pas après si c’est moins ou plus coûteux, ça, ça les regarde. L’essentiel c’est que, les résultats soient là. Il y a beaucoup de personnes qui sont concernés par l’hépatite C qui ont du mal à se faire soigner.
Transcription : Sandra JEAN-PIERRE
Vous avez une question par rapport à cet article ?
Elle a peut-être déjà été traitée dans notre section FAQ
Vous ne trouvez pas votre réponse ou vous avez une remarque particulière ?
Posez-nous votre question ici :