Sandra : Un autre message, justement, et André que nous allons écouter tout à l’heure pour nous parler de la situation des personnes séropositives en Inde, il a écouté très attentivement l’émission. Il a laissé un long message sur le site que je vous invite à lire. Je vais juste lire une partie parce qu’il a fait un rappel, c’est vrai qu’on l’a peut-être fait un peu vite, sur le fait d’avoir pour une personne séropositive, des rapports sexuels sans préservatif, puisqu’on parlait de cette dame qui avait eu un rapport à risque et puis qui se demandait est-ce que je dois le dire ou pas parce que la capote a glissé et je suis séropositive, il ne le sait pas, qu’est-ce que je fais quoi ? Et donc voici ce qu’il a tenu à rappeler, mais qu’on sait déjà ici :
Un rapport non-protégé peut avoir lieu SI :
1. la charge virale est indétectable depuis plus de 6 mois et contrôlée à plusieurs reprises ( ce qui met un frein a une banalisation trop simple)
2. L’antirétroviral soit pris de façon rigoureuse sans aucun oubli, même pas une seule journée.
3. Qu’ il n’y ait aucune infection ou inflammation de l’appareil génital
Autrement dit il est possible de ne pas transmettre le virus mais avec des précautions bien strictes qu’il faut sans cesse rappeler pour ne pas banaliser.
Bien à vous et a bientôt
André.
Sandra : Je suis d’accord avec lui, il ne faut pas banaliser. C’est vrai que parfois, on parle peut-être un peu vite et puis…
Yann : C’est vrai, il faut mieux éclaircir et rappeler, être prudent.
Sandra : C’est ça. Il vaut mieux prendre son traitement tous les jours pour éviter une contamination. Après, vous pouvez en discuter avec votre infectiologue qui lui surveille votre charge virale indétectable, si elle l’est ou pas, voilà.
Transcription : Sandra JEAN-PIERRE
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