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13.10.2014

La devise de la CGT : « Travailler ici aux conditions sociales d’ici »

Francine Blanche

Lucas: Aujourd’hui, mardi 7 octobre c’est la journée mondiale pour le travail décent, bien sûr nous sommes partis rencontrer les personnes de la CGT pour l’occasion.

Francine Blanche: Je suis Francine Blanche membre de la direction confédérale de la CGT en charge des travailleurs migrants et du travail informel. La journée mondiale du travail décent date déjà depuis plusieurs années. C’est la confédération syndicale internationale qui a mis cette journée à l’ordre du jour de façon à au moins une fois dans l’année s’interroger sur ce qu’est le travail décent et comment faire en sorte que le travail soit décent partout dans le monde y compris en France. Le travail décent, le problème c’est qu’en français ça ne parle pas. On se demande ce que ça veut dire, forcément il est décent chez nous. En vérité un travail décent c’est un travail qui permet de vivre pour soie et sa famille, qui permet de manger, de se cultiver, de faire du sport. Avoir des conditions de travail correct, ça veut dire au moins aux normes sociales de notre pays, et qui permettent de faire vivre sa famille et de se développer. J’ai du mal à dire « travail indécent, car ce qui est indécent c’est les conditions de travail que les employeurs font subir aux salariés et le travail en soit n’est jamais indécent, le travail est ce qu’il est, il est vrai. Le travailleur fait tout ce qu’il peut. Mais par exemple quand on voit des seniors qui travaillent en Alsace pour ramasser des barquettes de fraises à 50 centimes la barquette ça c’est indécent, quand on voit des jeunes en Bretagne qui ramassent les haricots, pareil payé à la barquette ou au nombre de haricots ça c’est indécent. Quand on voit des travailleurs espagnols ou portugais qui travaillent dans les vignes et qu’ils sont payés aux ceps de vignes ça c’est interdit et indécent, car les salaires qu’on leur offre et les conditions de travail n’ont rien à voir avec les normes sociales en France. C’est la même chose pour les travailleurs sans-papiers qui travaillent sans droits aucun alors que l’on s’est battu depuis des dizaines d’années pour avoir des droits pour tous les salariés en France. C’est la même chose pour les jeunes en travail précaire, de ne pas savoir de quoi demain sera fait. Tout ça existe en France. C’est pour ça qu’à la CGT on a une revendication forte c’est « travailler ici aux conditions sociales d’ici ». On ne peut pas permettre qu’il y ait un travailleur, qu’ils viennent d’ici ou pas, qui soient payé en dessous des normes sociales et ça c’est vraiment le fondamental et notre lutte c’est pour l’égalité de traitement entre tous les salariés en France. Pour promouvoir le travail décent pour tous il va falloir se battre. Pour ce qui concerne notre pays puisque la lutte est internationale mais en France c’est avant tout se battre pour l’égalité de traitement. S’il y a une situation de travail en dessous des normes françaises dans quelques lieux que ce soit en France il faut que le salarié aille faire un tour à l’union local CGT et qu’on puisse dire attention halte là il y a un problème, et donc gagner l’égalité de traitement. Donc c’est ça le fond du fond, gagner des droits conquis par des générations de salariés en France on en est encore loin il y a encore beaucoup de lutte à mener. Là on organise pour la première fois à la CGT, le 8 octobre, une grande journée sur travailler ici aux conditions sociales d’ici. On va faire se rencontrer les militants syndicaux et le public pour faire le point dans toutes nos professions. Que ce soit dans le spectacle, dans le transport aérien, que ce soit dans le ferroviaire, que ce soit dans le bâtiment ou l’intérim on a tous des choses à se dire et en réalité ce sont des sujets différents mais c’est la même problématique, c’est la même chose.

Lucas: Le travail décent, est-ce que ça parle à quelqu’un?

Sandra: Qui va se joindre à la manifestation?

Lucas: Ce n’est pas une manifestation mais une réunion de discussion. Ça va être une journée avec un buffet qui dure de 9H à 16H30 dans les locaux de la CGT à Montreuil.

Julia Palombe: Ça fait penser à la question du consentement c’est-à-dire, on a le droit d’accepter mais aussi de dire là c’est indécent ça ne respecte pas ni mes droits, ni moi même. C’est important et c’est encore une question qui se doit d’être posée dès le plus jeune âge.

Manuel Picaud: Je pourrais ajouter qu’il est important de prévoir une qualité de vie au travail et ça, ça passe aussi par l’exercice physique.

Sandra: On en discutera tout à l’heure. Yann, ton travail est décent?

Yann: Oui ça va.

Sandra: Houla on ne dirait pas, tu es au bout du bout là!

Yann: Tu sais comment ça se passe dans les bureaux? Tu n’as jamais travaillé dans un bureau?

Sandra: Non je ne vois pas de quoi tu parles.

Yann: Il y a de petites coursives il se passe des choses quoi!

Sandra : Oui, vos réactions sur le site comitedesfamilles.net

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