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25.09.2014

L’AFEV : une association pour soutenir les élèves en difficulté scolaire

Le site de afev.fr

Lucas : C’est la journée nationale du refus de l’échec scolaire. Le refus de l’échec scolaire c’est un problème qui touche de plus en plus d’enfants et d’adolescents et qui peut avoir des conséquences sur la vie professionnelle. Pour l’occasion, nous avons rencontré l’association l’AFEV qui soutient les élèves en difficulté et qui organise cette journée.

Début de l’enregistrement.

Eunice Mangado-Lunetta : Je suis directrice déléguée de l’AFEV. L’association de la fondation étudiante pour la ville. C’est une association qui existe depuis 20 ans, le principe est assez simple. On pense que les étudiants ont envie de se mobiliser, peuvent se mobiliser pour les enfants et les jeunes qui sont en fragilité. Ca marche puisqu’il y a 8000 étudiants au total qui s’engage chaque année à l’AFEV et après le principe est assez simple, ils peuvent accompagner un enfant individuellement un enfant par semaine en étant bénévole. Ils peuvent s’engager en tant que service civique 24h par semaine pour l’année scolaire ou encore on propose des colocations à projet solidaire donc c’est un projet un peu plus expérimental, très intéressant où on propose aux étudiants d’habituer ensemble en colocation dans un quartier prioritaire pour mener une action de solidarité dans le quartier où ils habitent.

Les signes révélateurs d’échec scolaire chez un enfant ou chez un jeune, je dirai quand l’enfant n’y croit plus et qu’il sent que sa famille n’y croit plus, que son enseignant n’y croit plus. À ce moment-là, il y a quelque chose qui décroche et qui fait qu’en fait ce n’est pas la peine de se mobiliser dans une course quand on pense qu’on ne va pas gagner.

Le rôle des enseignants et des parents, il est très important de les articuler tous les deux. Nous, on travaille dans l’école et en dehors de l’école. Ce qu’on voit c’est que bien sûr le rôle des enseignants il est assez simple, c’est des apprentissages. Mais les parents sont très importants et ont un rôle à jouer dans le suivi scolaire des enfants. Après, la répartition des deux, il ne faut pas qu’elle soit inégale. Il ne faut pas qu’on demande aux parents de refaire la classe après la classe. Donc simplement il faut que chacun joue son rôle à sa juste place.

Nous, on est une association complémentaire du ministère de l’Éducation nationale. Notre boulot c’est de critiquer intelligemment, puisqu’on est bien complémentaire, on est au côté de l’école, ça c’est sûr pour nous. Mais c’est de critiquer intelligemment les décisions politiques qui peuvent être prises. Depuis 1980, on a des politiques qui essayent de donner de plus à ceux qui ont le moins en éducation prioritaire. Ça a moyennement marché. Il faut les continuer parce que c’est important. Depuis une dizaine d’années, on a vu des politiques d’égalité des chances surgir qui sont des politiques en réalité qui ont plutôt tendance à essayer d’extirper des quartiers populaires les meilleurs éléments et qui ont plutôt comme souci de diversifier l’élite. Donc ça il nous semble que c’est important de plutôt s’occuper des plus fragiles que des plus en réussite dans les quartiers prioritaires. Aujourd’hui il y a un vrai enjeu autour de la refondation de l’école qui a commencé en 2013. On pense qu’on est au milieu du guet, qu’il ne faut pas lâcher sur l’accompagnement des plus fragiles parce qu’on voit bien que c’est le point faible de notre système éducatif, c’est ce que révèlent les comparaisons internationales. C’est pour ça qu’on organise cette journée. Il ne faut pas forcément changer les politiques éducatives, il ne faut pas lâcher sur notre souci prioritaire qui doit moins être la production d’une élite que l’accompagnement des plus fragiles.

Cette question des inégalités scolaires c’est le thème de notre 7e journée du refus de l’échec scolaire qu’on organise le 24 septembre. Elle est importante pour nous parce qu’on pense que c’est une question d’actualité qu’il ne faut pas lâcher sur l’accompagnement des plus fragiles. Donc rendez-vous le 24 septembre et toutes les informations sont sur afev.org

Fin de l’enregistrement.

Lucas : Si vos enfants sont en difficulté ou si vous êtes étudiants et que vous comptez vous investir, aller sur le site www.afev.fr pour participer à ces actions solidaires.

Sandra : Très bien. Merci Lucas. Connaissiez-vous cette journée ?

Eric Chapeau : Non. Il y a tellement de journées mondiales, c’est comme les saints. Ce n’est pas parce qu’on ne la connaissait pas que cette cause nous est indifférente. Je trouve que c’est très bien qu’il y ait un focus sur les jeunes qui échappent un peu au système éducatif qui n’est pas tout à fait adapté pour le plus grand nombre et à l’époque actuelle.

Transcription : Sandra Jean-Pierre

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