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08.12.2014

L’esclavage d’hier et d’aujourd’hui

Joëlle : Ce 2 décembre est célébrée la journée internationale pour l’abolition de l’esclavage. Elle est organisée sous l’égide du Ministère de la Culture et de l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture). Le 2 décembre 1949, a été adoptée, à l’Assemblée générale des Nations Unies, la convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui.

Les objectifs de cette journée sont de vulgariser et sensibiliser l’opinion sur les graves violations des libertés individuelles, développer et partager la réflexion sur la nécessaire mobilisation de tous les secteurs de la société afin de combattre toutes les formes d’atteintes aux droits individuels, et enfin amener les États et les institutions internationales à faire appliquer les traités internationaux et les lois nationales.

« Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes ses formes » dispose ainsi l’article 4 la Déclaration universelle des droits de l’homme. Pourtant cette journée rappelle que la lutte contre cette atteinte aux droits de la personne humaine est encore nécessaire et demeure tangible sous d’autres formes telles que le trafic d’êtres humains, l’exploitation sexuelle, le travail des enfants, le mariage forcé, les servitudes pour dettes ou le recrutement d’enfants dans les conflits armés puisque selon un rapport par l’organisation walk free, rendu public le 17 novembre 2014, 36 millions de personnes sont victimes d’esclavage dans le monde.

Plusieurs instruments de lutte contre toutes ces formes d’esclavage moderne ont été adoptés par l’ONU et plusieurs organes affiliés, tels que la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Cependant en 2013, le journal Guardian a révélé que 44 ouvriers népalais ont travaillé dans des conditions s’apparentant à de l’esclavagisme, sont morts sur les chantiers du Qatar, organisateur de la Coupe du monde 2022 entre le 4 juin au 8 août 2013. S’appuyant sur plusieurs témoignages, le quotidien dénonçait l' »exploitation et les abus s’apparentant à de l’esclavage moderne » dont seraient victimes ces travailleurs migrants.

Sandra : Merci Joëlle, pour ces explications, et force est de constater que malheureusement, même aujourd’hui finalement l’esclavage continue. Donc il faut continuer à dénoncer donc je vous invite à le faire sur le site. Je vous invite à le faire sur comitedesfamilles.net. C’est important, voilà, vous pouvez réagir sur le site, vous pouvez nous appeler aussi au 01 40 40 90 25. Yann ?

Yann : On pense aussi à ces familles à ces personnes qui gagnent le SMIC 1000 euros, 1100 euros, et qui sont dans l’incapacité de pouvoir se loger, c’est une forme aussi d’esclavage parce qu’on ne peut pas se socialiser sans logement.

Sandra : 8 millions de pauvres en France.

Yann : Ouais.

Sandra : 8 millions de pauvres qui vont cette année bénéficier des restos du coeur. Dans une période de quelques mois, on se dit là notre système en France, finalement il n’est pas si bien que ça, quoi.

Yann : Et surtout que son créateur pensait que ça allait durer deux ans quoi, Coluche.

Sandra : Tout à fait. Vos réactions sur le site comitedesfamilles.net.

Transcription : Joëlle Hist

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