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17.09.2014

Lucas : «Le trou de la couche d’ozone en Antarctique fait 5 fois la taille de la France»

Lucas au studio radio de Fréquence Paris Plurielle pour l’émission Vivre avec le VIH

Lucas : On va commencer par la journée mondiale de la couche d’ozone. Pour l’occasion, on vous propose de retrouver Louis Cofflard de l’association les Amis de la Terre.

Début de l’enregistrement.

Louis Cofflard : Bonjour, je suis avocat au barreau de Paris et président des Amis de la Terre Paris. C’est une association qui a pour objet de défendre la nature, l’environnement et puis les droits fondamentaux associés à la protection de la nature et de l’environnement et des droits de l’homme. La couche d’ozone c’est la partie de la stratosphère sur la planète Terre qui permet de nous protéger contre les rayonnements ultra-violets et donc de protéger toutes les espèces vivantes, les êtres humains mais aussi tous les animaux et toutes les espèces qui vivent sur Terre. C’est très important. La couche d’ozone se détériore du fait des activités polluantes de l’homme en très grande partie et c’est pour ça qu’il y a le fameux trou de la couche d’ozone qui se situe en dessous de l’Antarctique, elle est essentiellement liée à l’émission de gaz qui sont très polluants. Au quotidien, ce qu’on peut déjà faire c’est commencer par limiter l’utilisation de la voiture qui émet des gaz qui contribuent au trou de la couche d’ozone et puis également essayer de réduire la production de déchets. Il y a beaucoup d’actions qui sont menées par les Amis de la Terre mais notamment à Paris, il y a un certain nombre d’actions qui sont menées en faveur de lutte contre la pollution de l’air, notamment du fait de l’utilisation de trop de voitures, par des actions juridiques notamment et qui visent à obtenir des préfets de l’État le respect de la réglementation qui aujourd’hui ne l’est pas et qui fait que nous respirons un air d’une qualité très mauvaise et qui ne respecte pas les normes qui sont normalement applicables.

Fin de l’enregistrement.

Sandra : Qui se soucie de la couche d’ozone autour de la table ? Est-ce un sujet qui vous préoccupe ? Soyez sincères, vous pouvez dire non, ce n’est pas grave, on ne vous lancera pas des tomates.

François : Au quotidien non. Je ne fais pas beaucoup d’efforts. Après je n’ai pas de voiture, je ne suis pas un des pires citoyens mais…

Yann : Tu es pour le covoiturage ?

François : Oui, par exemple. Il y a le côté économique surtout qui moi me conditionne. Mais après, je ne pense pas tous les jours à la couche d’ozone.

Mehdi : Là-dessus, j’ai une petite histoire. J’ai un couple d’amis qui ont eu des jumeaux il y a un an et qui comme beaucoup de jumeaux sont un peu fragiles, etc. Là, un peu avant l’été on a eu un pic de pollution à Paris. Du coup je suis allé prendre un café chez lui parce qu’il était cloîtré chez lui avec ses gamins parce qu’il ne pouvait pas sortir avec ses mômes parce que trop de pollution. On était en train de discuter et il me dit : « Tu te rends compte qu’on est quand même dans une société où un moment on préfère notre bagnole à nos gosses. On trouve ça normal que les vieux, les malades, les gens un peu fragiles et tout ils ne peuvent pas sortir parce que notre mode de consommation, etc. ». C’est vrai que posé à froid c’est un peu de la science-fiction. On se retrouve quand même dans un monde où tiens aujourd’hui tu ne sortiras pas parce que tu risques de crever à cause de la pollution. C’est quand même…

Yann : Oui, c’est le problème des capitales aussi.

Lucas : Pour la petite anecdote. Il parle du trou de la couche d’ozone dans l’Antarctique. Ce trou fait 5 fois la taille de la France. Il ne faut affoler personne mais c’est vrai que la fin du monde commence.

Yann : Ça se présente comment ? C’est un trou d’une profondeur… ?

Lucas : C’est un espace où il n’y a pas de couche d’ozone. L’ozone s’est détérioré, s’est détruit parce que l’ozone c’est une molécule. Ce trou se consomme comme un trou de cigarette dans du plastique. Il devient de plus en plus gros et il est au-dessus d’un volcan donc en Antarctique.

Transcription : Sandra Jean-Pierre

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