Sandra : Philippe, notre correspondant de Montpellier à un message important à nous communiquer, qui s’adresse en priorité aux personnes séropositives de Montpellier. On l’écoute tout de suite.
Début de l’enregistrement.
Philippe : Je dirai à ceux qui se retrouvent dans les valeurs du Comité des familles, il y a déjà un certain nombre d’associations à Montpellier. Je ne sais pas si nous allons créer une antenne du Comité des familles à Montpellier. En tout cas, au moins créer un petit groupe qui se retrouverait autour d’un même projet qu’on définirait ensemble. Voilà pourquoi ce premier rendez-vous, le 1er décembre à 19h. L’ordre du jour de cette rencontre, c’est de se demander justement qu’est-ce que l’on peut faire ensemble ? Qu’est-ce qu’on a envie de faire ensemble ? C’est ça une des valeurs du Comité des familles, c’est aussi que les actions d’associations sont décidées par les membres. C’est de la démocratie, c’est de l’auto-support. C’est la parole des séropositifs d’abord.
J’ai été moi-même pendant 3 ans volontaires à AIDES. Mais bon, c’était à la fin des années 80, début des années 90. Et les choses étaient forcément bien différentes. Toutes les choses étaient différentes évidemment. Il n’y avait pas les trithérapies, il n’y avait pas au départ de salarié dans AIDES. Il y avait un esprit plutôt sympatoche, etc. et puis de toute façon c’était la seule association pour les séropositifs. Alors c’est vrai qu’il s’en est créé d’autres depuis. Mais là aussi les choses ont été très sériées. On a créé des CAARUD pour accueillir les toxicomanes et effectivement les toxicomanes séropositifs sont d’abord je dirai des toxicomanes dont on a besoin de prendre en considération, pas uniquement le fait d’être séropositif mais je veux dire toute la pathologie et la comorbidité autour de leur usage de drogues. Forcément c’était nécessaire de créer des établissements spécialisés qui s’appellent des CAARUD aujourd’hui. Sinon, effectivement les associations qui ont été créées pour les séropositifs, l’ont été par des militants gays, ce qui correspond à l’histoire du Sida. Et forcément, les familles, les hétérosexuels en général ne vont pas forcément s’y retrouver tout le temps. Quand il y a une offre de service qui est aussi intéressante, proposée par ces associations, c’est normal aussi que les séropositifs bénéficient de ces services. Maintenant s’il y a une parole, au moins une parole, sans parler d’action, de lieu d’accueil, etc. mais que la parole puisse s’exprimer justement au-delà des associations existantes pour les personnes qui n’y trouverait pas forcément leur compte, ça, c’est nécessaire à mettre en place.
J’ai participé à une réunion, à l’hôpital, du COREVIH, qui est donc une coordination régionale VIH sous l’égide de l’hôpital avec des professionnels de santé et des associations. Ensuite il y a effectivement la radio du Comité des familles qui est l’outil qui permet de faire connaitre l’association. J’ai contacté il y a quelques mois Radio Clapas qui donc depuis le mois de septembre, relaie l’émission Vivre avec le VIH. Pour l’instant c’était un peu ma première mission. Puis je ne vais pas mettre la charrue avec les boeufs quoi. On va essayer de réunir des gens qui seraient intéressés, qui auraient l’info via effectivement l’émission en particulier et notamment celle qui parle de Montpellier et on verra ce qui l’en sortira. Déjà si on passe une bonne soirée ensemble, ce sera pas mal.
Fin de l’enregistrement.
Sandra : Philippe, au micro de l’émission de radio Vivre avec le VIH. Je crois qu’il y a Zina qui nous appelle de Chamonix. Je vais la mettre à l’antenne. Allô ?
Zina : Ouais.
Sandra : Bonjour Zina, comment vas-tu ?
Zina : Ça va et toi ?
Sandra : Ça va. Avec nous, je vais te dire…
Yann : Salut Zina, c’est Yann tu vas bien ?
Zina : J’ai reconnu ta voix ! (rires)
Sandra : Alors je vais te dire qui il y a autour de la table. Donc il y a Yann, Jean-Marc, qui est aussi un membre du Comité des familles, je crois que vous vous ne connaissez pas encore. Et il y a aussi Nadège Pierre qui est là et Joëlle, ma stagiaire. Voilà.
Zina : Ok, bah bonjour tout le monde.
Yann : Et tous les auditeurs et auditrices, des millions, des milliards !
Sandra : Mais bien sûr attends ! (rires). On était en train de parler de Philippe. Je vais juste conclure sur l’invitation de Philippe.
J’adresse à Philippe toutes mes félicitations pour cette initiative et je lui envoie tous mes encouragements. Je lui souhaite vraiment que cette première mobilisation soit un succès ! Un message pour lui peut-être Jean-Marc ou Yann ?
Yann : Bravo et puis on souhaite qu’il y ait du monde et que tu puisses rassurer les gens qui sont un petit peu perdus sur Montpellier, qui ne se retrouvent pas et qui peuvent rencontrer le Comité des familles.
Sandra : Jean-Marc ?
Jean-Marc : Pas de message.
Sandra : Pas de message pour Philippe ? (rires). Un petit coucou alors ?
Jean-Marc : Coucou Philippe.
Sandra : Bon bah Philippe, à bon entendeur (rires). Et Zina, tu aurais un message pour Philippe ? Je ne sais pas si tu le connais déjà ?
Zina : Si, si. Je l’ai vu à l’assemblée générale en juin. Comme Yann quoi, bravo et voilà.
Transcription : Sandra Jean-Pierre
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