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29.10.2014

Moteur, ça tourne, action !

Sandra : Nous sommes mardi 28 octobre 2014 et il y a 3 journées mondiales aujourd’hui ! journée internationale de la langue et la culture créole, journée mondiale du judo et la journée mondiale du cinéma d’animation. J’ai demandé à Joëlle d’en choisir une et à mon grand regret, elle n’a pas choisi celle de la langue et culture créole. Dommage. Elle va nous parler de la journée mondiale du cinéma d’animation. À toi la parole Joëlle.

Joëlle : Depuis 12 ans cette journée mondiale est dédiée au cinéma d’animation. Ce jour a été choisi en mémoire à Emile Reynaud, pionnier dans le cinéma d’animation, qui le 28 octobre 1892 projetait le premier film d’animation à Paris au musée Grévin à l’aide de son théâtre Optique, ou praxinoscope-théâtre. Cette journée a été lancée en 2002 par l’association internationale du film d’animation (Asifa). À cette occasion, l’Asifa organise des projections, des ateliers d’initiation, des démonstrations techniques et une exposition. En France, c’est l’AFCA (Association Française du cinéma d’animation) qui coordonne l’événement. Alors certains pays ont saisi cette occasion pour organiser une manifestation sur plusieurs jours. Dans l’hexagone, donc, la fête du cinéma d’animation a lieu chaque année depuis 2002. Cette année, elle a lieu du 17 au 31 octobre dans plus de 200 villes. L’institut français s’est associé à l’association du film international d’animation pour la quatrième année consécutive. Parmi les pièces maîtresses de ce festival, la programmation comporte cette année notamment une restauration du film, «Le roi et l’Oiseau» de Paul Grimault de 1980. Les thèmes abordés sont également riches. Parmi la sélection, il y a “Aya de Yopougon”. Je vais vous raconter l’histoire : Fin des années 1970, en Côte-d’Ivoire à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan, rebaptisé Yop City. C’est là que vit Aya, 19 ans, une jeune fille sérieuse qui préfère rester étudier à la maison plutôt que de sortir avec ses copines. Aya partage ses journées entre l’école, la famille et ses deux meilleures amies : Adjoua et Bintou, qui ne pensent qu’à aller gazer en douce la nuit tombée dans les maquis. Ces filles, qui trouvent toujours le moyen d’aller courir les môgôs malgré les pères qui veillent, Aya les classe dans les Séries C : Coiffure, Couture, Chasse au mari. Ce soir sera remis le prix Emile Reynaud par l’AFCA, ce prix est fait pour représenter la vitalité de l’animation aujourd’hui.

Sandra :  Est-ce que vous avez vu le film Aya Yopougon ?

Samira Hadjaj  : Non, personnellement non.

Yann : Pas encore mais j’ai vu « Le roi et l’oiseau » qui est un pur chef-d’œuvre.

Sandra : Moi, je n’ai pas vu « Le roi et l’oiseau » mais j’ai vu Aya…

Yann : C’est un dessin animé qui traite du pouvoir en fin de compte.

Sandra : « Le roi et l’oiseau » ?

Yann : Oui.

Sandra : D’accord. Donc moi j’ai vu Aya. J’ai lu d’abord la BD et j’ai vu le film et franchement c’est un bon film…

Yann : C’est donc film d’animation ? C’est-à-dire que c’est vraiment un dessin animé ?

Sandra : C’est vraiment un dessin animé mais ça fait vraiment film quoi. Ce n’est pas pour les enfants.

Yann : On est dans une réalité, d’accord.

Sandra : C’est pas mal, je vous invite à le voir.

Transcription : Sandra Jean-Pierre

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