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02.10.2014

Que savez-vous sur les médicaments génériques ?

Elisabeth Polard et Jean-Marc au studio radio de Fréquence Paris Plurielle

Sandra: En attendant l’appel d’Eugène, on va écouter tout de suite le micro-trottoir que j’ai réalisé hier sur les médicaments génériques. Elisabeth Poulard soyez attentive et peut-être que vous aurez le temps de réagir et on reprendra la discussion après.

Début de l’enregistrement

Joëlle: Joëlle. J’ai 67 ans et je viens de prendre ma retraite.

Charlotte: J’ai 25 ans et je suis étudiante.

Théo: Je m’appelle Théo et j’ai 22 ans et je suis étudiant.

Claude: Claude je suis professeur retraité.

Sandra: Pourquoi avez-vous ou n’avez-vous pas confiance dans les médicaments génériques?

Joëlle: Je ne me suis jamais posé la question je ne prends pas de médicaments en général donc ce n’est pas quelque chose qui me concerne. Je pense qu’en suivant les indications d’un médecin on doit faire confiance aux docteurs. Il doit dire si le médicament est bon ou pas. Mais si c’est la même formule il ne devrait pas y avoir de gros problèmes. Je pense que les problèmes viennent des substances qui vont avec. Je ne sais plus comment elle s’appelle parce qu’ un médicament à une molécule qui est efficace et il y a d’autres substances pour faire avaler la pilule et c’est là où est le problème.

Charlotte: J’ai plutôt confiance parce que c’est des médicaments créés à partit des mêmes molécules je crois donc c’est les mêmes médicaments. Si on nous les recommande j’imagine que ça peut être bon de les prendre mais je n’ai pas assez de recul et de connaissances scientifiques pour avoir ma propre opinion mais jusqu’ici on n’a pas eu de problèmes avec ça donc je fais confiance.

Théo: Je ne sais pas répondre à cette question, je prends le moins de médicaments possible j’essaie de me soigner comme je peux.

Claude: Je ne sais pas ce que je dois répondre puisqu’on me dit que c’est la même chose mais ce n’est pas la même chose. Alors si ce n’est pas la même chose alors je ne sais pas, donc je ne parle pas de ce que je ne connais pas. On me le dit je suis bien obligé de le croire. Donc pour un médicament sérieux le médecin met « non interchangeable »

Sandra: Êtes-vous en mesure de me donner la définition d’un médicament générique?

Joëlle: C’est un médicament qui reprend la formule d’un médicament plus connu mais qui est tombé dans le domaine public c’est-à-dire le laboratoire qui a créé cette molécule n’a plus l’exclusivité de la vente et donc du bénéfice économique.

Charlotte: Je ne saurai pas exactement donner une définition. Je sais que le prix change, ça doit concerner le laboratoire qui fait le médicament donc c’est comme pour les fringues ce n’est pas la même marque, enfin ce n’est pas la marque reconnue mais une sous-marque, je vois ça comme ça.

Théo: Non je ne sais pas la différence

Claude: Un médicament générique c’est théoriquement la même molécule mais avec un excipient différent, je le sais vaguement j’ai appris ça au cours de ma longue vie.

Sandra:. Elisabeth Polard est-ce que vous avez l’habitude d’entendre ce genre de réactions?

Elisabeth Polard: Je suis assez étonnée de l’avis positif que les gens interviewés ont sur les médicaments génériques, et leurs connaissances des médicaments génériques. Comme quoi il y a des messages qui sont passés soit par le corps médical soit par les pharmaciens puisque faut bien savoir que le médecin prescrit et c’est le pharmacien qui dispense. Donc le médecin n’est souvent pas au courant de la spécialité donnée au patient. C’est-à-dire en générique ou en princeps en tout cas le nom de marque donnée à la pharmacie. Et c’est peut-être ce qui pose un problème dans les génériques et qui induit le doute.

Sandra: Oui Jean-Marc tu voulais intervenir?

Jean-Marc: Il y a aussi l’aspect financier car il me semble que si l’on refuse les traitements génériques ça revient plus cher à la personne qui veut les traitements.

Elisabeth Poulard: Je ne voudrais pas dire de bêtises mais quand la personne souhaite avoir le princeps, donc le médicament de marque initiale il n’a pas forcement la prise en charge immédiate à la pharmacie. C’est-à-dire qu’il avance les frais et il envoie les papiers à la sécurité sociale pour être remboursé de son médicament. C’est-à-dire le tiers payant n’est pas fait dans la pharmacie mais il a la possibilité de se faire rembourser. Et si la sécurité sociale ne prend pas tout en charge il y a éventuellement les mutuelles. Donc à l’heure actuelle un patient peut refuser le générique mais le tiers payant ne sera pas systématiquement fait à la pharmacie mais il se fera quand même rembourser ses médicaments. Liberté reste au patient.

Transcription : Lucas Vitau

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