Rubrique culturelle : Bal à l’ancienne / Festival Aubercail / 100% funk !

Sandra : Allez c’est parti Yann, pour ta rubrique !

Yann : Oh, j’avais envie de vous dire allez vous promener, c’est tellement agréable, au plus grand marché du monde des antiquités. C’est où, les parigots, le plus grand marché du monde des antiquités d’après vous là, au studio ?

Sandra : Alors là…

Yann : Eh bien à Saint-Ouen ! Vous descendez Porte de Saint-Ouen mes amis !

Jako : Tu parles des puces de Saint-Ouen ?

Yann : Aux puces de Saint-Ouen absolument. Donc c’est le samedi, le dimanche, le lundi en famille, en solo, comme vous voulez, c’est bon pour les yeux bon pour la promenade, donc je vous conseille ça, c’est gratos. Vous pouvez aussi vous délecter dans un musée parisien ou de banlieue ou de province pour la nuit des musées le 16 mai, oui Jako ?

Jako : L’expo Bowie ?

Yann : L’expo Bowie est une énorme escroquerie, heureusement que je n’ai pas payé et que j’y suis allé avec un pote mais c’est, à part si tu as vraiment envie de voir les costumes que portait Bowie, autrement, elle est mal foutue, elle est chère, je suis un gros fan en plus.

Jako : J’irai jeudi, je te dirai après une fois qu’on se recroisera.

Sandra : Alors pas tous en même temps, je rappelle que l’on n’a pas beaucoup de temps pour terminer l’émission. Alors on y va.

Yann : La nuit des musées, c’est le 16, vous avez le temps de regarder le musée qui vous branche et de regarder les horaires, et je voulais vous parler du Bal des Martines. Donc ça c’est un truc que j’adore vous savez, avec mon vieil âge, on aime ce type de musique live, où en fin de compte c’est un bal à l’ancienne dans lequel on passe de la musique des années 30 aussi bien que du Prince à maintenant. Donc ça c’est le 31, à l’Alimentation Générale, dans le 11ème, rue Jean-Pierre Timbaud, je vous laisse le numéro de téléphone, Sandra mettra de toute façon tout ça sur le site. C’est au 01 43 55 42 50.

Là, c’est un coup de projecteur, malheureusement il y a aussi des nouvelles, forcément, moins gaies. Vous savez l’année dernière nous avions reçu Gérard Pitiot, qui est le papa du créateur du festival Aubercail, le festival, et ce n’est pas le seul, est en danger, l’espace Fraternité qui se trouve à Aubervilliers depuis plus de dix-sept ans se voit enlevé à partir de l’année prochaine, donc on ne sait pas où sera le festival Aubercail. Il faut savoir que c’était un chapiteau qui était au métro Corentin Cariou, et où toutes les associations de la ville pouvaient disposer de cet espace sublime, créé par les associations sur l’auto-gestion. Donc c’est encore une chose qui est enlevée. On l’avait reçu, c’était notre ami Lucas Vitau, l’ancien stagiaire journaliste du Comité, qui l’avait interviewé. Vous pouvez retrouver ça sur le site. C’est un festival forcément qui m’est cher parce que citoyen sur la forme de l’auto-gestion, une valeur forcément chère au Comité des Familles, et son festival est plus qu’en danger, voir le texte qu’a écrit Thomas

« Sur les gravats qui s’accumulent, il y a toujours une femme ou un homme, qui chante ou qui hurle. Toujours des mots qui éclairent un morceau de ténèbres, des gorges qui se déploient pour redonner l’espoir à tous ceux qui ploient. L’égalité ne fait pas le poids devant les prétentions des égoïsmes. La liberté quant à elle cherche sa route dans le labyrinthe des peurs. Il ne nous reste que la fraternité, elle seule est inaliénable. On ne peut pas nous ôter l’envie de vivre et de résister ensemble, de réfléchir et de chanter ensemble. L’Espace Fraternité, ce chapiteau qui a accueilli toutes les éditions d’Aubercail va disparaître de ce territoire d’Aubervilliers. Nous sommes tristes car il était plus qu’un symbole, il était un lieu de création et d’imagination, un lieu d’invitation au monde. Rien n’est acquis et l’austérité tue ; nous assistons à l’agonie de centaines de festivals et de manifestations culturelles, partout en France. La lutte que les puissances de l’argent nous mènent est terrible et il y a fort à craindre pour la suite. Il y a donc urgence à être ensemble, sur tous les fronts ! »

Pour ceux qui sont sur Paname, passez voir l’édition d’Aubercail, il y a en plus le 12, Thomas Pitiot qui fait un hommage au grand Pierre Vassiliu. Le téléphone pour savoir tout, 09 66 90 75 95.

Je finis la rubrique en disant, Maman je t’aime, merci d’être née, c’est ton anniversaire aujourd’hui, sans toi je ne serais pas là, et pour te dire tout cela, j’ai choisi un gros morceau de funk, ma petite maman chérie. Et oui, un fou de bassiste au look on ne peut plus extravagant, et à la ligne de basse rapide, funky et lourde. Né dans l’Ohio en 1951, il chante et compose, bien connu pour ses frasques multiples, une rumeur, même plus qu’une rumeur, affirme par exemple qu’en 1969, alors qu’il joue depuis longtemps avec James Brown, celui-ci se fâche et le congédie après que Bootsy eut des hallucinations dûes au LSD sur scène, et surtout éclat de rire non-stop alors que Brown le sermonnait. « On ne fait pas ça à James ! ». Ils ne se sont jamais revus depuis. Après cet épisode, il rejoint avec son frère Catfish Collins l’excellent George Clinton et le Funkadelic groupe, inconstant, il est constamment en évolution et se crée des personnages, rock, star, extravagant, flashy, un mélange funk-heavy metal-soul, il collabore entre autres avec Dogg, Lenny Kravitz, allez, arrête le blabla Yann et envoie du gros funk, le titre s’appelle Funk express card !

Sandra : Merci d’avoir suivi cette émission, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle émission, bye bye !

Transcription : Alexandre Bordes