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05.02.2015

Rubrique culturelle : Sanseverino à l’émission Vivre avec le VIH, (re)découvrez son parcours musical

Sanseverino et Yann

Sandra : Vous l’avez reconnu, c’est le jingle pour la rubrique culturelle. Yann, je te laisse toute la place !

Yann : Difficile de la prendre toute étant donné qu’à côté de moi j’ai Sanseverino. Merci Stéphane.

Sanseverino : Bonjour !

Yann : Donc c’est une rencontre faite je pense faite en 1992, 1993. Je lis un article dans Charlie Hebdo qui m’annonce un jeune groupe, « Les voleurs de poules ». C’était l’époque où il y avait plein de concerts dans les bars. Et donc rue de charonne, je tombe sur « Les voleurs de poules » que tu avais monté entre autres avec Sabine Pierron…

Sanseverino : Sabine Pierron, Marc Salvetti et puis le batteur de cette époque-là c’était Nicolas Ferrenbach.

Yann : Après remplacé un petit peu je crois…

Sanseverino : Oui, par  Manu Ruquier.

Yann : Exactement, un vieux pote de Nice aussi comme quoi, dans la famille on se retrouve tous. Et donc c’est une claque. Je sors de ce concert et je me dis : « Waouh ! C’est génial, c’est quand le prochain concert ? » Et depuis, je n’ai cessé d’être fidèle à la musicalité de Stéphane et à la diversité de chaque album qu’on attend toujours avec une surprise. Vous savez, c’est rare les chanteurs ou les musiciens comme ça, qui se remettent en question. On aime un style et ils épurent jusqu’à la moelle souvent. Donc on se lasse, on abandonne un petit peu. Et là c’est vraiment toujours une attente du public pour les nouvelles créations de Stéphane. Pour vous rappeler un petit peu, il a 53 ans, tu es d’origine napolitaine ?

Sanseverino : Oui, c’est ça. Je suis né à Paris dans le 10e.

Sanseverino et Yann

Yann : Et alors comment un papa plombier peut faire voyager ses enfants comme ça autant ?

Sanseverino : Il a arrêté d’être plombier très vite en fait. À l’époque des années 50 et 60, on changeait de métier, il suffisait de s’engueuler avec son patron et on retrouvait un boulot le soir. C’est une époque que je n’ai pas connue, mais ceux qui sont nos parents ont connu ce truc-là. Il y avait une profusion de travail et un jour, il s’est retrouvé dans l’industrie du papier et voilà. Il s’est mis à voyager vachement, d’aller installer dans les papeteries du monde entier, un peu partout. Donc nous, on suivait avec mon frère et ma maman, on allait… lui il partait dans le pays en question, il démarrait son chantier et puis il nous trouvait une maison à louer bien sûr, on n’achetait pas des maisons à chaque fois.

Yann : Et donc école à chaque fois dans une école française…

Sanseverino : Non, les écoles françaises, je n’ai jamais fait ça parce qu’à chaque fois, elles n’étaient pas dans les bonnes villes. J’ai fait pas mal de cours par correspondance avec un truc qui s’appelle le CNED maintenant, qui s’appelait CNTE avant, où on t’envoie des devoirs toutes les semaines.

Yann : Et derrière tu as vraiment quelqu’un qui vérifie ?

Sanseverino : Oui, il y a structure qui vérifie, des instits et des profs à domicile. Et c’était ma maman qui me faisait les cours. Je voulais tricher pour les dictées et tout, mais elle ne voulait pas.

Yann : Donc tu as fait du coup quoi comme pays ?

Sanseverino : Entre 6 ans et 15 ans, j’étais à peu près partout, dans tous les pays d’Europe, plus Nouvelle-Zélande et puis vachement de pays de l’Est aussi. Enfin, j’inclus les pays de l’Est dans les pays de l’Europe bien sûr. Et alors il y avait des trucs qui étaient un peu moins sexy où on était, c’était moins intéressant, apparemment moins intéressant. Quand mon père nous disait : « Bon bah là on s’en va 6 mois en Suisse ou 3 mois en Italie ». Nous, on préférait aller en Bulgarie ou retourner en Nouvelle-Zélande, au Mexique, on y était pendant pas mal de temps aussi. Et puis on n’a pas été du tout dans les pays asiatiques, ni africains ni l’Amérique du Nord. Puis après quand l’école s’est mise à devenir sérieuse pour moi, je ne pouvais plus louper et je partais un peu moins et du coup on partait moins. Mon père continuait à travailler, mais nous on partait moins.

Sanseverino et Yann

Yann : Vous avez fait combien de dates avec « Les voleurs de poules » ? Ça a commencé en 1990 ?

Sanseverino : « Les voleurs de poules » c’était de 1992 à 1996 donc les dates je ne les ai pas comptées. Il y en avait à peu près entre 40 et 60 par an. C’était à peu près tous les week-ends.

Yann : Oui, c’était énorme.

Sanseverino : Donc ça a dû aller peut-être jusqu’à 100 et puis après comme tous les groupes qui jouaient dans les bars, on a voulu arrêter les bars pour jouer dans les salles…

Yann : Pour avoir une qualité de son un petit peu ?

Sanseverino : Oui et changer de réseau. Tu peux toujours changer de réseau. Quand tu démarres dans un truc, tu aimes avoir une espèce de notion de progression donc on a voulu jouer dans les salles et puis ça s’est fait. On s’est mis à jouer un peu moins quand même parce que quand tu joues dans les salles, ce n’est plus le même budget. Dans les bars il y a un budget assez restreint qui est facile à attraper. Aussitôt que tu as joué dans un bar et que tu as mis le feu une fois ou deux… enfin le feu, je veux dire l’ambiance.

Yann : Et c’est-à-dire que tu en vivais déjà à cette époque ?

Sanseverino : À cette époque-là, à l’époque des « Voleurs de poules », c’est la première époque où j’ai vécu de la musique. On gagnait à peu près l’équivalent de, chacun, 2-3000 balles, francs… en revanche brut, si on voulait se déclarer, il fallait évidemment enlever une partie.

Yann : Déjà intermittent…

Sanseverino : Non, moi je n’ai jamais été intermittent, pas très longtemps et j’ai tout de suite arrêté parce que je gagnais trop.

Yann : Ce n’était pas intéressant.

Sanseverino : Non, ce n’est pas que ce n’était pas intéressant. Je gagnais suffisamment d’argent pour pouvoir… enfin mon intermittence m’aurait servi qu’à une couverture sociale. Et tu ne peux pas dire je veux que la couverture sociale et je ne veux pas les versements. Donc j’ai arrêté d’être intermittent quand j’ai commencé. Mais à l’époque des « Voleurs de poules », nous, on rêvait d’être intermittent…

Yann : Pour pouvoir valider le nombre de cachets que vous faisiez et tout ça quoi.

Sanseverino : Oui exactement et ça, c’est un grand débat sur l’intermittence. En plus ça change un peu d’époque en époque.

Yann : Oui, quand tu prends par exemple un groupe comme « Raoul Petite ». Carton. Le chanteur lui a eu énormément de mal d’avoir le nombre de cachets pour avoir sa sécurité et tout ça.

Sanseverino : Alors que c’est un groupe très connu. Donc parfois il y a une grosse différence entre la vie sociale d’un musicien ou d’un groupe et la réalité.

Yann : Alors on parle beaucoup, mais vivement…

Sanseverino : C’est un peu le truc dans les radios quand même (rires).

Yann : Vivement qu’on t’écoute. On a fait quelques petites recherches étant donné que tu as excellé dans le théâtre, on n’a rien trouvé. Parce qu’à la radio on aurait bien montré ta performance théâtrale tu vois…

Sanseverino : Oui, mais il n’y en a pas. J’ai arrêté de faire du théâtre assez vite, j’en avais marre de ne pas me faire embaucher. Et pourtant j’étais négatif ! (rires)

Yann : Et pourtant, c’est beaucoup de travail pour peu de représentation aussi.

Sanseverino : Voilà, moi j’ai arrêté le théâtre parce que je trouvais qu’on travaillait un an pour jouer un jour alors que la musique tu travaillais un jour et tu jouais un an.

Sanseverino et Yann

Yann : Donc on a essayé de voir ton premier groupe c’était quel genre « Doc Denat » ?

Sanseverino : « Doc Denat » c’est un copain qui a toujours un groupe qui s’appelle Olivier, qui est docteur. C’est pour ça qu’il s’appelait Doc. Et cet Olive là il faisait des groupes en dehors de ses consultations professionnelles et dès qu’il avait tombé la blouse et le truc-là, le stéthoscope, il prenait sa basse et il montait des groupes avec tous les copains, et moi j’étais embauché pour jouer du banjo avec lui et puis voilà. J’ai joué dans son groupe pendant un an, un truc comme ça.

Yann : Et plutôt rock Doc Denat.

Sanseverino : Oui, plutôt rock. Du rock chanté en français.

Yann : Ensuite, tu as créé « Renverse-moi chéri ». C’est pareil, il y a un truc de troupe…

Sanseverino : « Renverse-moi chéri » c’est tout de suite après « Doc Denat » avec un copain avec lequel je vivais à cette époque-là. On était dans le même appartement je veux dire et on a monté notre groupe tous les deux. On appelait ça RMC.

Yann : Ne t’inquiète pas, ici il n’y a pas de jugement sur la sexualité tu sais bien (rires).

Sanseverino : Non, non. Je n’ai pas de sexualité, comme je l’ai dit tout à l’heure (rires). La sexualité c’est pour les autres Yann.

Yann : Et donc, « Les voleurs de poules », on écoute tout de suite ce que ça a donné.

Diffusion de l’extrait « Anatole »

Sanseverino : Oh la voix de merde que j’ai ! (rires)

Yann : Ensuite, Stéphane tu as dit bon ça y est, je me lance, j’essaye une carrière solo. Tu es poussé par tout le monde pour le faire aussi.

Sanseverino : Non. Ce que je veux faire en arrêtant « Les voleurs de poules » c’est arrêter de fonctionner en groupe et arrêter de dire nous on a en envie de faire ça, nous notre folklore c’est ça. J’ai envie d’un truc plus naturel, c’est pour ça que j’ai fait ça. En revanche je me suis dit je pars d’un groupe qui tourne beaucoup, en deux secondes ça va démarrer, mais en fait non.

Yann : Tu as quand même eu immédiatement le prix Charles Cros avec le premier album.

Sanseverino : Pas immédiatement. J’ai attendu 5 ans avant que ça redémarre, presque 4 ans. En 1996 j’ai quitté de groupe-là, et la première fois qu’on m’a repris au sérieux, c’était en l’an 2000.

Yann : À la sortie des « Embouteillages » ?

Sanseverino : Oui c’est ça. Mais en attendant, je ne trouvais aucun concert. J’avais des réponses comme : « ‘Les voleurs de poules’ ça remplissait, mais toi, c’est peut-être bien ce que tu fais, mais tu n’es pas connu, on ne prend pas parce que ce qui compte, c’est l’aura du groupe, c’est ça qui fait remplir la salle ».

Yann : Donc après il y a eu le gros je dirai, pour l’instant est-ce que ce n’est pas le plus gros tube « Les embouteillages » sur l’album « Le tango des gens » ?

Sanseverino : Si, c’est le truc le plus connu.

Yann : C’est la référence quoi.

Sanseverino : C’est le truc le plus matraqué sur FIP, Inter, les radios qui passent de la chanson quoi.

Yann : Ouais, Télérama qui avait fait un truc énorme et tout ça. On s’envoie un petit coup des « Embouteillages » ?

Diffusion d’un extrait des « Embouteillages ».

Yann : Arrive tout de suite « Les Sénégalaises ». Alors là c’est Sandra qui a choisi le morceau sur l’album « Les Sénégalaises »

Sandra : J’ai choisi « La cigarette ».

Diffusion d’un extrait du titre « La cigarette »

Yann : Vous voyez déjà le débit, la diction de Stéphane et là on y va avec l’album « Exactement », démolissons les mots !

Diffusion d’un extrait du titre « Exactement »

Yann : Et alors là, arrive un album qui surprend encore plus les gens. C’est « Les faux talbins ». Tu peux nous en parler ?

Sanseverino : Oui, « Les faux talbins » c’est le premier album que je réalise moi. C’est moi qui passe aux manettes et aux commandes et tout et puis ça commençait à devenir la mode le swing. Tout le monde jouait de la gratte manouche et tout. Du coup, j’ai repris un peu… je me suis dit que je voulais lâcher un peu sur le son général et faire plutôt des trucs que j’avais envie et de reprendre des trucs un peu plus rock’n’roll qu’avant.

Yann : Quand tu dis « c’est moi qui ai les manettes »…

Sanseverino : Avant, tous les albums, « Le tango des gens », « Les Sénégalaises », « Exactement » il y avait un réalisateur, qui s’appelle Dominique Fillon.

Yann : Sublime le pianiste arrangeur.

Sanseverino : Et en fait, quand je le voyais pendant tous ces albums-là, je me disais en fait ça m’intéresse en fait la réalisation de l’album en soi. Et du coup, j’ai un peu appris en regardant dans son dos et puis un jour je lui ai dit : « écoute, là j’aimerais bien réaliser le truc tout seul. On retravaillera ensemble peut-être un jour ou pas, mais en tout cas, je voudrais faire le truc tout seul ». Et depuis, je réalise mes albums moi-même.

Yann : Ce n’est pas plus difficile ? Parce qu’on n’a pas tellement de vision extérieure…

Sanseverino : Oui, mais je prépare le truc beaucoup plus en fait. Je me prépare longtemps à l’avance et quand j’arrive en studio pour les 15 jours ou la semaine d’enregistrement, j’ai déjà réglé tout un tas de trucs alors que quand il y avait Dominique avant j’arrivais et puis je chantais et puis voilà quoi. Là, je prépare les choses longtemps avant et la réalisation, elle est préparée, il n’y a plus qu’à chanter et à se marrer.

Yann : Alors on écoute un morceau des « Faux talbins »

Diffusion d’un extrait du titre « Finis ta vaisselle »

Yann : Arrive « Honky tonk ».

Sanseverino  : Oui, « Honky tonk » ça a un certain rapport avec la dernière chanson. C’est déjà le son de l’album d’après. Puis « Honky tonk », c’est un album de bluegrass, avec une formation bluegrass, banjo 5 cordes, violon, mandoline, guitare.

Yann : Tu reprendras cette partie peut-être pour ta prochaine galette ?

Sanseverino : Oui. Absolument.

Yann : Excuse-moi de te poser cette question qui pour toi est une évidence absolue ! Quelle différence entre le bluegrass et la country ?

Sanseverino : Le bluegrass c’est une division de la musique country en fait. Ca a été inventé dans une région spéciale genre Kentucky par Bill Monroe en 1920 et dans le bluegrass il y a souvent, alors après chacun fait ce qu’il veut, mais, il y a un peu des règles imposées. C’est banjo, guitare, il n’y a pas de batterie. Rarement des instruments électroniques. Puis dans la country c’est ce qui ressemblera plus à la musique irlandaise…

Yann : Et toujours cet enregistrement un peu direct ?

Sanseverino : Oui, exact. Le mieux c’est de l’enregistrer dans la configuration qu’on est un peu nous aujourd’hui. On est 4 là autour, on a des micros et puis on joue comme ça, ça veut dire qu’on entend les instruments dans tous les micros. C’est un son le moins propre possible en fait.

Yann : Qui se rapprocherait presque des sons qu’on avait un peu sur les 33 tours ?

Sanseverino : Oui, absolument.

Yann : Donc on envoie sur « Honky Tonk », alors une autre facette de Sanseverino.

Diffusion d’un extrait du titre « Tout est dans mon sac ».

Yann : Merci Sandra pour ce méga medley. On est trop fort à FPP !

Sandra : Avec grand plaisir.

Yann : Et donc, encore une autre petite facette de Stéphane qui est peut-être moins connue.

Diffusion d’un extrait du titre « La menteuse » de Carmen Maria Vega.

Sanseverino : Carmen qui est tous les soirs au théâtre en ce moment qui joue « Mistinguette ».

Yann : Tu l’as vu dans « Mistinguette » ou pas ?

Sanseverino : Oui.

Yann : Elle arrache ?

Sanseverino  : Elle arrache toujours. Elle, c’est ou elle dort ou elle arrache.

Yann : Quel morceau de femme, pour moi c’est, enfin je ne sais pas si ça va lui faire très plaisir, mais j’espère…

Sanseverino : C’est la Sophia Loren du micro (rires).

Yann : Et la Sanseverinette du jazz manouche. C’est une vraie personnalité. On l’embrasse si elle nous écoute.

Sanseverino : Elle dort à cette heure-là (rires).

Yann : Et puis on termine sur ton dernier album. Je trouve que tu as dépoussiéré magnifiquement, même si les versions d’antan était sublime aussi. J’adore cet album. J’ai eu peut-être un peu de réticence au début en me disant : « tiens c’est étonnant, un album de reprise ».

Sanseverino : Ça fait peur parce que c’est une commande de maison de disque. C’est eux qui m’ont dit : « tiens, tu ne ferais pas des reprises ? » Et j’ai dit : « Ouais, vas-y, je les fais, mais en revanche c’est moi qui fais tout. Je réalise comme je veux ». Et puis voilà.

Yann : Quasiment pas de tournée sur cet album.

Sanseverino : Si quand même. À partir du mois de mars. C’est une double tournée, la prochaine tournée, elle se fera sur cet album-là, donc il y a une partie du répertoire de ce disque-là qui… des années 20 jusqu’à 70, c’est assez large. Et la prochaine tournée elle sera aussi partagée avec le prochain album, un album qui s’appelle « Papillon » du livre « Papillon » d’Henri Charrière. C’est l’histoire du forçat qui s’évade quasiment dès le premier mois du bagne.

Yann : Ça se passe en Guyane ?

Sanseverino : Ça se passe en Guyane, en Colombie, au Vénézuéla, en Guyane anglaise.

Yann : Enregistré à Paris ?

Sanseverino : Enregistré à Paris au mois d’avril. Sortie prévue au mois de septembre. Il y aura une BD avec pour expliquer tellement c’est compliqué.

Yann : Merci. Il y a un vrai un rapport politique et on dénonce des choses de cette époque…

Sanseverino : On parle vachement de liberté, de maton, d’évasion, etc. Il y a une envie de liberté dans ce bouquin qui se dégage, mais à chaque page, 10 fois par page. Et le mec il se bat pendant 13 ans pour se barrer. Et après il en écrit un livre et ça devient un succès. Il est réhabilité un peu grâce à ce succès.

Yann : Si tu veux bien, on termine et je te remercie. Tout le monde te remercie.

Sandra : J’ai une question. Si un de tes amis t’annonce qu’il est séropositif, quelle serait ta première réaction ?

Sanseverino : Ah bah je ne l’embauche pas déjà (rires). Non, non, bah d’abord je suis triste pour lui. J’ai des amis séropositifs et je suis toujours triste pour eux. J’attends qu’ils meurent pour me débarrasser d’eux tranquillement. Comme ça, ça fait des copains en moins à inviter à Noël (rires). C’est un peu ça, c’est toujours un plaisir d’avoir des copains qui crèvent.

Sandra : Bon, bah on va terminer sur cette touche ironique alors. Génial.

Yann : Et surtout sur le dernier album « Le petit bal perdu » avec « Johnny, tu n’es pas un ange ». Qui t’accompagne sur cet album ?

Sanseverino : C’est ma femme, c’est Charlie Richard.

Yann : Qui est danseuse ?

Sanseverino : Qui n’est pas du tout danseuse qui était comédienne avant et maintenant chante. Je lui ai dit : « Vas-y, arrête ce métier pourri, chante plutôt » (rires).

Sandra : Tu as annoncé quoi comme morceau ?

Yann : J’ai annoncé « Johnny, tu n’es pas un ange »

Sandra : Ah non, moi j’ai « Sombre dimanche ».

Yann : Alors on y va pour « Sombre dimanche ».

Sanseverino : Elle n’a pas voulu chanter dans celui-là. Trop triste.

Sandra : Merci d’avoir suivi cette émission et on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle émission. Au revoir.

Sanseverino : Salut, à bientôt !

Transcription : Sandra JEAN-PIERRE

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