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10.09.2014

Sidaction fête ses 20 ans avec «Kiss & love»

Sandra : « Kiss and Love », c’est 120 artistes, humoristes, acteurs et journalistes qui se sont associés à Pascal Obispo pour marquer l’anniversaire du Sidaction. L’album sortira au mois de novembre prochain dont les bénéfices seront uniquement reversés à l’association. Et voici le premier single de l’album, je vous propose qu’on l’écoute presqu’entièrement pour voir si les paroles vous parle ou pas, vous me donnerez votre avis si vous pensez que c’est un titre bien pour la cause.

Diffusion de la chanson Kiss and love

Sandra : «Kiss and love», pour les 20 ans du Sidaction. Alors, Yann toi qui nous parle de musique presqu’à chaque émission, qui présente la rubrique culturelle qu’on écoutera tout à l’heure, que penses-tu de ce titre ?

Yann : Je n’en pense pas grand-chose, c’est difficile de comprendre. Il y a tellement de musique, de son, de tout ça, je pense pour capter les paroles et le message. Et puis ce n’est pas ma cam. Mais je reconnais qu’Obispo fait beaucoup pour la lutte en tout cas.

Sandra : Oui, oui, ce n’est pas la première fois qu’il fait ça. France Lert, qu’en pensez-vous ?

France Lert : Moi, sur le plan musical bon, je ne sais pas trop. Les paroles, ce que je trouve intéressant dans les paroles, c’est qu’elles rappellent la question de la peur, de la mise à l’écart, de la peur qu’on ressent, la question de la crainte du regard des autres, etc. qui sont des réalités pour toutes les personnes, enfin pour beaucoup de personnes séropositives encore aujourd’hui parce que nous vivons, enfin certains d’entre nous vivent avec le VIH, d’autres vivent avec le VIH parce qu’ils travaillent dans ce domaine et on voit tous les progrès, tous les changements, tout ce qu’on apprend. Mais dans la société ça ne pénètre pas autant. Et les vieilles craintes, les vieilles peur demeurent et les personnes qui vivent avec le VIH y sont exposées. Je trouve que ce qui est intéressant si les gens font attention aux paroles, c’est que ça rappelle ce contexte et qu’il ne faut pas, pas parce qu’il y a des progrès qui sont absolument fantastiques penser que tout est gagné. C’est important de revenir sur cette question de la non transmission, de la non crainte, de la discrimination parce que c’est des choses qui sont présentes dans la société. Et je pense que c’est de ça que parle cette chanson. Alors est-ce que les gens vont l’écouter en détail, je ne sais pas. En tout cas le bruit qui sera fait autour c’est ça, c’est cette idée de, il y a des progrès mais dans le reste de la société, ça ne suffit pas forcément et c’est le rôle de ce genre d’instrument en quelque sorte de promotion de dire, le VIH ça existe et il y a aucune raison d’en avoir peur.

Yann : Puis on le voit en plus par rapport aux personnes qui l’apprennent actuellement, c’est le même traumatisme quasiment que pour ceux il y a 20 ans ou 30 ans.

Sandra : Je vais prendre un dernier avis, Lucas, tu la mettras dans ta playlist cette musique ou pas ?

Lucas : Non, je salue le geste. On en parlait pour les Solidays justement du devoir de responsabilisation et du devoir de sensibilisation des artistes. Je salue le geste mais musicalement parlant j’ai l’impression de me retrouver avec Steevie, Loane, Laure. Ca fait très loft story. Séropositit story on appellerait ça. C’est une chanson pour la télé.

France Lert : Bah oui mais c’est comme ça qu’on peut faire changer d’avis.

Lucas : Certainement. C’est pour ça que je salue le geste mais musicalement parlant, c’est vrai que je ne le mettrai pas ma playlist.

Transcription : Sandra Jean-Pierre

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