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01.02.2017

Vive les poils !

Chronique de Michel Cymes, sur RTL :

Autant vous le dire tout de suite : on n’a pas beaucoup de certitudes sur le sujet, mais on a quand même quelques éléments qui peuvent inciter les rois et les reines du rasoir à réfléchir. À nombre égal de partenaires et à fréquence égale de rapports sexuels, il semble que les adeptes de l’épilation présentent un risque plus élevé de contracter une maladie sexuellement transmissible. C’est ce que concluent plusieurs études, dont l’une (américaine et portant sur près de 8.000 personnes) évoque un risque trois fois et demi supérieur.

Reste qu’il n’est jamais facile d’interpréter des données qui concernent l’intimité des gens. D’abord on ne peut pas exclure que certaines personnes aient décidé de faire un sort à leur toison pubienne à la suite d’une infection. Ce que l’on prend pour la cause de l’infection ne serait que la conséquence de l’infection. Ensuite, on ne peut pas exclure que les gens qui acceptent de dévoiler leurs pratiques épilatoires soient aussi les plus à l’aise pour parler de leurs petites maladies intimes.

Tout cela incite en tout cas à rester prudent, même si d’autres éléments peuvent objectivement expliquer que la corrélation entre infection et épilation soit avérée. Lorsqu’on s’épile, on fait disparaître les poils mais on ne fait pas disparaître les follicules pileux (ces endroits où le poil prend naissance). Au contraire, ils se retrouvent à découvert et peuvent être irrités. Du coup, se développent des plaies microscopiques.

Si vous ajoutez à cela le fait que les organes génitaux disposent d’un environnement « tropical », vous avez vite fait d’imaginer que l’on est en présence d’un milieu de culture idéal pour les bactéries. Par ailleurs, il n’est pas rare qu’on se blesse en se rasant : cela peut aussi entraîner des infections transmissibles.

N’oublions pas que la nature fait en général bien les choses. Si nous avons des poils, ce n’est pas un hasard. Ils sont censés protéger des frottements lors des rapports sexuels à un endroit où la peau est particulièrement sensible.

Sandra : Qu’en pensez-vous ? Après avoir vu cette chronique, je me suis dit, vive les poils ! Non ?

Christian : Peut-être qu’il faudrait prochainement qu’on invite un spécialiste des poils, parce que le sujet est vraiment très vaste. Moi, par exemple, j’ai rencontré, je connais des personnes qui sont extrêmement velues au niveau du sexe. Sandra, ils ont soit le bonheur ou le malheur de voir leur sexe, ce sont des hommes, c’est-à-dire que les poils couvrent près du chapeau-là. Quand ces types de personnes ont des relations sexuelles avec les femmes, les femmes se plaignent toujours. D’autres acceptent, d’autres rejettent. “Il est trop velu, ça picote, ça blesse”. “Qu’est-ce qu’il faut faire, est-ce qu’il faut raser ou pas ?”. Mais bon, il n’y a pas que les lames, il y a aussi les crèmes dépilatoires par rapport à ce que tu disais tout à l’heure, les blessures ou autres. Est-ce qu’en mettant une crème dépilatoire, on peut se blesser aussi ? Mais bon, telle que tu disais, c’est un vaste questionnement par rapport au fait d’enlever des poils et de pouvoir contracter une maladie. Donc, si vraiment dans une prochaine émission, on pourrait inviter un spécialiste des poils, qu’ils essayent vraiment de nous expliquer profondément dans la question et là on aura certainement plein de question à lui poser.

Sandra : Bon, bah je vais partir à la recherche d’un spécialiste des poils, pourquoi pas ! C’est une idée.

Kamal Yahiaoui : Une idée, ce serait de faire intervenir un dermatologue. Les dermatologues sont les seuls, on va dire, habilités à faire de l’épilation au laser qui est une technique d’épilation quasi définitive. 2, 3 séances et il n’y a plus rien. En revanche, il faut avoir l’équipement qu’il faut et il faut avoir les connaissances scientifiques qu’il faut. Je pense qu’un bon dermatologue expliquerait ce qu’il peut avoir. Ca ne veut pas dire que ce que Michel Cymes a dit est faux. Ca veut dire que Michel Cymes a vraisemblablement pris des informations auprès d’un dermatologue. Mais si vous pouviez avoir un dermatologue autour de la table, ce serait top. Il est clair que quand on rase, on ouvre la porte aux bactéries. C’est évident. On peut se blesser. Tout ce que Michel Cymes a dit, est vrai. Il y a d’autres techniques, il y a effectivement l’épilation avec des crèmes, l’épilation avec de la cire mais c’est douloureux, très douloureux…

Sandra : Surtout au niveau génital…

Kamal Yahiaoui : Surtout au niveau intime, c’est évident. Mais aujourd’hui, je sais que bon, nous par exemple dans notre profession, dans notre société, on a développé entre autres une lingette intime qui permet de se nettoyer les parties intimes, et cette lingette intime est très utilisée par les prostituées, par les femmes qui se font faire le maillot en épilation parce que ça permet de calmer le feu de l’épilation et ça permet de désinfecter un peu.

Sandra : Prochainement, un dermatologue sera autour de cette table pour l’émission Vivre avec le VIH, je vous le promets, voilà. Mohamed, est-ce que tu aurais envie de rajouter quelque chose ?

Mohamed : Je me disais que c’est vrai que ce n’est pas très hygiénique mais j’ai entendu, enfin surtout chez les nanas, qui ne prenaient pas trop l’épilation définitive. Donc moi je recommande pour des questions d’hygiène de se faire épiler selon la personne et son mode d’épilation, au moins une fois par mois, parce qu’il y en a qui ont des problèmes d’hygiène avec ça et d’autres qui ont une repousse assez lente. Pour des raisons hygiéniques de se faire quand même ça assez régulièrement quoi, selon la personne.

Sandra : Après, avoir des poils ça ne veut pas dire que ce n’est pas propre.

Mohamed : Oui bien sûr, mais parfois il y en a qui en ont trop, ça les gêne, et comme expliquaient si bien Christian et Kamal c’est qu’il y a plusieurs modes d’épilation. A chacun de choisir le mode qu’il convient pour que ce soit le plus efficace possible.

Sandra : Un sujet dont on reparlera prochainement à l’émission. N’hésitez pas à laisser vos commentaires sur le site comitedesfamilles.net, on va faire une… Oui ?

Kamal Yahiaoui : Il n’y a pas que les parties intimes. De plus en plus les hommes se font épiler partout. Sur la poitrine, dans le dos, sur les bras…

Sandra : Oui, mais là il y a moins de… au niveau des maladies sexuellement transmissibles là…

Kamal Yahiaoui : Non, mais au niveau des risques d’infection, oui.

Sandra : Ah oui ? Même sur le torse ?

Kamal Yahiaoui : Oui, parce que l’histoire des follicules et l’histoire des poils qu’on enlève et où on laisse la porte ouverte à d’éventuels bactéries, c’est partout.

Sandra : Ah oui ? D’accord.

Kamal Yahiaoui : Là, aussi ça dépend par qui c’est fait, comment c’est fait. Désinfecter après, ça fait partie des rites.

Mohamed : Kamal, je voulais te demander, est-ce que l’épilation au laser ne laisse pas des traces ?

Kamal Yahiaoui : L’épilation au laser à ma connaissance, peut laisser des traces. Le problème de l’épilation au laser, de ce que j’en sais, c’est un problème de réglage de puissance de laser au départ. Et, la difficulté, c’est d’avoir en face de soi, un spécialiste qui connait parfaitement l’appareil et qui sait quel… en fait, qu’est-ce que c’est l’épilation au laser ? Ce sont des particules, des spots qui sont projetés. C’est le réglage de la puissance de ces spots qui fait ou qui ne fait pas qu’à la fin, vous avez des rougeurs. La plupart du temps, à la fin de la première séance, il y a des rougeurs. Après, avec un médecin qui sait ce qu’il fait, qui a l’habitude et qui pratique bien et qui maitrise son appareil, à la première séance vous pouvez avoir des rougeurs mais après ça s’estompe…

Mohamed : D’accord, mais au niveau de l’épilation, comme tu l’appelles, définitive…

Kamal Yahiaoui : Elle est plus définitive que l’épilation qu’on fait dans un salon d’esthétique avec de la cire ou avec des bandes à épiler.

Mohamed : Oui, mais est-ce qu’elle ne laisse pas des traces sur la peau ? Des marques. Pas des cicatrices mais…

Kamal Yahiaoui : Non, non. Rien. La peau n’est pas abîmée…

Mohamed : Une autre couleur différente par exemple…

Kamal Yahiaoui : Non. Ce qu’il faut, c’est éviter de faire de l’épilation laser, par exemple, il faut la faire avant de partir en vacances d’été, avant de bronzer, parce que c’est toujours un peu délicat. Ou si on est parti en vacances d’été et qu’on a bronzé, on fait ça en hiver. Voilà.

Sandra : Déjà, la discussion sur ce sujet à l’air de vous intéresser. On fera une émission là-dessus, c’est promis. N’hésitez pas à laisser vos commentaires sur le site comitedesfamilles.net.

Transcription : Sandra JEAN-PIERRE

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