Sandra : Bonjour Nasser, bienvenu à l’émission de radio Vivre avec le VIH.
Nasser : Bonjour Sandra et bonjour à tous les auditeurs de l’émission de radio Vivre avec le VIH. Je voudrai un peu brosser la situation des personnes vivant avec le VIH au Cameroun. Je vais partir d’une enquête démographique de 2011. L’acceptation des personnes vivant avec le VIH est encore très difficile dans la communauté. Quelques chiffres seulement , 81% des personnes vivant avec le VIH sont exclus des activités familiales. 53% ont perdu leur emploi et revenus. 14% ont vu leur statut sérologique divulgué sans leur accord et par des sources médicales. 5% se sont vus refuser les soins de santé sexuels et reproductifs. Vous pouvez imaginer que c’est scandaleux et contraire à l’éthique médicale. Le contexte psychosocial de ces personnes c’est quoi ? Toute la société a peur dans l’imagerie sociale et populaire. Sida, c’est comme une sentence de mort programmée. C’est des personnes qui sont considérées comme des parias, on le leur reconnait pas une utilité active et sociale. L’image qu’on de ces personnes c’est, qu’ils sont inaptes à cause de la maladie. Sur le plan convivial, ils sont exclus aussi.
Sandra : Nasser, comme on t’entend un peu mal, le son est de moins bonne qualité, en tout cas, merci pour tous ces éléments. On aura l’occasion d’en reparler à l’émission puisque tu souhaites participer davantage à l’émission alors il y a Yann qui est là, qui souhaiterait te parler.
Yann : Nasser bonjour, merci d’intervenir sur l’émission. Effectivement, étant donné que le son n’a pas été d’une grande qualité…
Sandra : Il a raccroché !
Yann : Ce n’est pas grave, il va réécouter l’émission je pense, si tu as l’occasion de nous laisser un petit message sur le site, ce qui permettra aussi de te répondre parce que nous, on a aussi un retour de personnes camerounaises qui fréquentent l’association. Donc moi personnellement, je ne suis pas très étonnée de ce que tu nous annonces, c’est surtout les mentalités qu’il faudrait changer et là, il y a énormément de travail je pense.
Transcription : Sandra JEAN-PIERRE
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