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30.06.2016

Forum des auditeurs : «Le dépistage VIH devrait être obligatoire comme un vaccin»

 Message de Ninou25 suite à l’article Primo-infection à VIH : « Je croyais que c’était une grippe au départ »

Bonjour à tous,
J’ai eu un rapport à risques la semaine dernière.
Je vois qu’on est tous dans le même état de panique…
Alors j’essaie de me dire que de toute façon c’est trop tard, maintenant il faut assumer. Je pense que je ne ferai un test que dans 5 semaines histoire de ne pas avoir de faux espoirs avec un test qui serait fait trop tôt.
Cependant, j’aimerais vous informer d’une chose essentielle que je n’ai appris qu’hier, donc trop tard : Après un rapport à risque ou tout contact probable avec le virus du VIH vous avez 48h pour vous rendre (et le plus tôt est le mieux !) chez votre médecin ou aux urgences de votre hôpital pour demander le TPE (traitement post exposition) qui a de très bons résultats pour empêcher le virus de vous contaminer !
Attention, ceci ne doit pas être une excuse pour ne plus se protéger ! C’est un traitement d’un mois minium avec de lourds effets secondaires et qui doit être pris à heures régulières.
Voilà, j’espère qu’avec cette information vous pourrez bénéficier de ce traitement. J’aurais bien aimé savoir, mais on m’a dit que 7 jours après le rapport à risques c’est beaucoup trop tard pour le commencer.

Bon courage à tous, je vous souhaite de tout cœur de ne pas avoir contracté le VIH (je me le souhaite à moi même également…). Et voilà, tirons-en les leçons, nos vies valent-elles qu’on prenne des risques avec des inconnus…
J’aimerais bien pouvoir discuter avec des personnes ayant le VIH pour me préparer à la vie que ça amène. Y-a-t-il un forum où l’on peut prendre contact avec les autres ? (je préfère me dire que j’ai attrapé le VIH et avoir une bonne surprise en cas de test négatif que le contraire)

Sandra : Voilà, c’est le message de Ninou25. Je ne sais pas si dans l’équipe radio, il y a des personnes qui souhaiteraient réagir, lui adresser un mot ? En tout cas moi, je remercie Ninou25 d’avoir déposé son témoignage et effectivement, le traitement post-exposition, il a très bien expliqué, on a 48h pour bénéficier du TPE, ça peut être un moyen d’éviter d’être contaminé par le VIH.

Bruno : Je voulais dire la même chose que toi.

Sandra : Et puis, s’il veut discuter avec des personnes qui vivent avec le VIH, bon, il ne sait pas encore s’il est, mais en tout cas nous on est là, le Comité des familles. Il peut nous appeler au 01 40 40 90 25.

 Message de FM suite à l’article Forum des auditeurs : 2 ans de stress… mon test VIH est-il un faux négatif ?

Un type de demande malheureusement assez classique à Sida Info Service : 0 800 840 800 ou https://www.sida-info-service.org/
1. Fiabilité du test : vérifier que le test a été fait ou confirmé 6 semaines après le risque (3 mois pour un TROD ou un autotest). Si c’est le cas : évacuer la question du test et de sa fiabilité, notamment si l’examen a été répété. La personne est séronégative. Le résultat ne changera pas même si elle a du mal à s’en convaincre.
2. Symptômes : Sous le coup de l’inquiétude, la personne peut interpréter tous les signes comme révélateur d’une séroconversion. Rappeler que les symptômes ne sont pas être en lien avec une éventuelle séroconversion si le test est négatif. L’orienter vers son médecin pour rechercher si ces éventuels symptômes sont causés par une autre pathologie (IST, infection urinaire ou autre).
3. Anxiété : explorer le contexte de la prise de risque qui explique le plus souvent une telle angoisse disproportionnée (culpabilité, relation inhabituelle ou hors couple, rapport tarifé, etc.). Aider à prendre conscience et à faire la part des choses entre la réalité du risque, le résultat du test négatif et le contexte éventuellement anxiogène. Au bout du compte ce type de demande peut révéler une angoisse qui mérite parfois l’orientation vers un psychologue, un psychiatre ou un psychothérapeute, selon son impact sur la vie de la personne.

Sandra : Voilà, le message de FM, pour toutes les personnes qui font un test et qui paniquent. Et même après avoir fait un test, qui se révèle négatif, il pense qu’ils sont quand même séropositifs donc, voilà, moi je ne fais pas mieux que la réponse de FM.

 Message de TEKA Plantin suite à l’article Dépistage rapide du VIH : pourquoi cibler des populations ?

Il ne faut pas seulement cibler les migrants ou les HSH (Hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes), il faut aussi d’autres populations même ils ont une prévalence le plus bas, mais il faut y aller.

Sandra : Qu’en pensez-vous autour de la table ? Comprenez-vous le dépistage communautaire ? C’est-à-dire qu’on privilégie une population pour faire du dépistage. Donc par exemple les migrants ou les personnes ayant des relations sexuelles avec des hommes, HSH ou homosexuelles on peut dire.

Christian : Là, ça crée une sorte de discrimination. Si on décide de faire un dépistage de VIH quelque part, on ne devrait pas choisir une certaine cible. Par exemple au Cameroun, on choisissait un peu plus les conducteurs de camions, etc. Maintenant, si on oriente, comme l’auditeur le dit, sur les migrants et tout ça, comme si c’est eux les migrants qui sont généralement porteurs de cette pathologie alors que non. C’est une discrimination. Il faut voir la chose de manière claire. Tu peux ne pas appartenir à ce milieu et être dépisté comme séropositif. Tu peux être un fils de président, fils de ministre…

Mohamed : Je crois que ça ne devrait pas être spécialement communautaire. Le dépistage devrait être universel. Après qu’il soit anonyme ou reconnu. L’essentiel, c’est que tout le monde devrait se faire dépister, au moins le dépistage. Et après selon le diagnostic, ils envisagent au moins d’avoir l’accès aux soins parce que maintenant il y a quand même des améliorations et ce serait désolant de laisser passer l’accès aux soins alors qu’ils pourraient en bénéficier. Ils peuvent se faire dépister anonymement, traiter anonymement, consulter discrètement. Il vaut mieux se faire dépister. Ca n’a pas de sens je trouve le dépistage communautaire.

Morgane : Je suis d’accord avec les deux. Ca fait de la discrimination. Il faudrait que tout le monde le fasse. Pour moi, tout le monde devrait le faire au moins une fois dans sa vie. Ca devrait même être obligatoire en fait, comme un vaccin. A tel âge ou… le faire deux fois dans sa vie… ça devrait être obligatoire. Au moins, ce serait bien. Après, je n’ai rien à rajouter, je pense qu’ils ont bien parlé.

Bruno : Pareil. Je suis un peu Morgane. Je pense que c’est ce qui est fait de façon un peu détourné, donc pour moi, il faudrait le généraliser à tous. On a tous une famille, on est tous concerné. Ca devrait être généralisé à tous, peut-être une ou deux fois dans l’année pour pouvoir vraiment éradiquer ce fléau.

Sandra : Vos réactions sur le site comitedesfamilles.net

Transcription : Sandra JEAN-PIERRE

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